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Joli job parfois que guide de montagne … Pouvoir traverser les Alpes de Argentière à Arolla (ou Zermatt) avec trois femmes à sa corde, oui, c’est agréable. Certainement plus que d’aller au Cervin avec un grincheux suffoqueux !
Lucia, Hélène et Suzanne. Toutes se connaissaient au départ, c’est donc de retrouvailles qu’il s’agissait, prolongement d’une semaine autour de Saas Fee en 2010. Rêve en soi pour certaines, préparation pour de futures ascensions pour d’autres, dans tous les cas, la Hte Route est un itinéraire extraordinaire.
Très différente en hiver et en été, l’expérience est unique, mythique, comme la qualité des échanges durant cette semaine : entre cours de botanique et considérations culinaires, la semaine a vite passé et s’est terminée à Bertol (merveilleuse gardienne !) dans une tempête de vent et de neige qui restera longtemps dans nos mémoires …
… accompagnés de don Ricardo y Bernardo y dona Eliane, la marquesina !
Tous au Ladakh, bien préparés, bien équipés, bien motivés. Deux jours d’acclimatation afin d’acheter « l’air du bureau » ( que c’est haut ! ), puis, après un peu d’études religieuses dans quelques monastères le long de l’Indus (on ne sait jamais, peut être que cela pourra servir un jour … ), nous démarrons notre trek à Cham Sumdo.
En une grosse semaine de beau temps, nous voilà au pied d’un Stok Kangry bien couvert de nuages, tellement qu’il va pleuvoir ( oh non ! ) toute l’après-midi précédent notre ascension et juste la nuit où il ne fallait pas, celle où on s’est levé à 23 heures pour le départ. Ascension ? Natation oui ! La neige est profonde et il a plu jusqu’à 5600 mètres au moins. Le glacier était une véritable piscine dans laquelle on s’enfonçait de 30 à 40 cm au moins.
Quelle « rota », et quel courage pour atteindre le sommet du désormais baptisé Kili Kangry (altitude du Kilimandjaro), notre sommet le long de l’arête nord. Les drapeaux de prières flottent là-haut, témoins de notre passage et de notre sagesse.
Ce fût un beau voyage, comme je les aime : bonne cohésion du groupe, bon esprit, bonne humeur. Il faut dire que ces messieurs-dames s’étaient rencontrés à plusieurs reprises pour se préparer ensemble. En Valais, et dans le canton de Fribourg. Quoi de mieux pour souder une équipe ?
On planifie la Jungfrau, mais on a pas très envie de "chauler" la neige jusqu'aux "essieux" et on se retrouve sur la (magnifique) arête sud-ouest du Mönsch !
Aucune frutration, que du plaisir, que des belles rencontres ! Et dès demain, le Ladakh ...
C'est relativement peu connu, mais le potentiel est immense. C'est pas trop éloigné de "chez nous", donc pas de kilomètres de route superflus. C'est en général du bon caillou, en tout cas du calcaire, souvent raide. Les lieux d'hébergement sont innombrables, variés voir originaux. C'est un magnifique terrain de jeu pour les grimpeurs, à cheval sur les frontières suisse et française, c'est le Jura, ou le Doubs ou l'Ain, bienvenue !
Plaisir de la vie au grand air, du climat agréable et des paysages toujours surprenants et variés. La région est immense. Nous, petit groupe de la région châteloise plus ou moins jeune, c'est près de Champagnole que nous avions notre camp de base dans une youtre.
Un week end de l'Ascension tout simplement parfait !