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Joile cette saison de ski, belle quantité de neige, bonne température et des possibilités à portée de main, entendre sans déplacement trop important donc sans retour bouchonné ...
Parce que c'est aussi ça le problème, les retours du we pour des courses difficiles à organiser en transports publics gâchent le plaisir. Il faut donc être un peu malin pour se faire du bien.
Yvonne et Marc me font confiance quant au choix que je leur propose, nous sommes loin de la foule, loin des "spots".
Sept jours de beau, sept jours de poudre, sept courses, de ces semaines où la fatigue venant on aimerait s'arrêter un jour, juste pour aller voir le musée Krischner à Davos à moins d'une heure de route ... Ben non, une orgie de virages, des pentes où tout est possible, un espace suffisamment grand pour ne rencontrer personne.
Merci cher Antönien, tu étais vraiment avec nous, tu auras droit à ton cierge !
Une année sans c'est comme une journée sans ... On se comprends ? Vous l'aurez compris, j'ai besoin de ma dose de Matschertal chaque année et j'ai un immense plaisir à y emmener des skieurs. Cette année les cinq personnes présentes étaient super en forme et motivées : Marie Danielle et Daniel, Joëlle et Jean-Noël ... et Catherine !
Magnifique semaine, 1400 mètres de dénivellé journalier en moyenne par une neige extraordinaire en tout cas dès 2400 mètres, que demander de plus ?
Dure la montée à la cabane Barraud pour les jeunes et les éducateurs de Bonne Fontaine (institution fribourgeoise) ! Chargé de la nourriture pour une semaine et tracer dans 40 cm de neige fraîche avec un vent fort qui vous coupe le souffle, oui, très dur de rejoindre le refuge pour ces jeunes débutants !
Mais c’est l’optique pédagogique choisie, chercher, trouver ses limites et … les dépasser !
Le milieu de la montagne est hostile pour ces jeunes en difficulté, confort sommaire, pas d’eau chaude, pas de réseau et tout à faire : les repas, couper le bois, la vaisselle, une véritable école de vie.
Et ça marche !
Les liens qui seront faits entre le vécu des ascensions au col des Chamois, à l’Ecuelle ou à la Hte Corde et la vie « d’en bas » permettront ou en tout cas aideront à l’évolution de ces jeunes. Parole d’éduc, dont celle de Yann grand défenseur du projet.
Et oui, les années passent, me voilà depuis le 7 février sexy ou sexa, c’est selon, mais dans tous les cas génaire.
Cela aurait pu être très dur à vivre, mais j’ai eu tout le soutien possible d’une belle compagnie qui m’a vraiment soutenu pour passer ce cap. Et pas n’importe où, au San Bernardino.
Du beau ski, de bons amis, et bien sûr de bonnes bouteilles. Merci à tous, Suzanne, Franciane, Marie-Odile, Marie-Antoinette, Christine, Jean Jacques et … Jean Marie bien sûr, fournisseur de bulles et de coups de main tellement appréciés !