Edgard Oberson, guide de montagne Parcours Arles Liens Contact
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Cela fait longtemps que Serge a reçu son bon-cadeau pour une escapade en montagne et c'est dans les bernoises qu'il va en profiter sans manquer d'y associer Vincent, une de ses connaissances. Mise en bouche au Mönsch, par un temps excécrable, vent, grésille et pluie. Décidément, durant cet été exceptionnel,  je ramasse tous les grains et les queues de dépressions programmés ... Cette première ascension montre une bonne forme  et tout se passe bien, nuit à la Mönschjochhütte dont l'acceuil légendaire reste ... légendaire, je n'en dis pas plus ! Debout à 04h00 le lendemain, le temps s'est remis au beau mais c'est l'hiver ! Quinze bons centimètres de neige fraîche, les longueurs rocheuses de la Jungfrau vont demander à se battre, la bise est omniprésente, bref de la vraie et belle montagne. Et c'est à 150 m du sommet, après la fameuse traversée du couloir, que le talon d'une des chaussures de Vincent se désintègre éjectant au passage un crampon rattrapé de justesse par un collègue placé en dessous ! C'était pourtant une vraie chaussure des Chasseurs Alpins Français ! Scandale à la Jungfrau et surtout déception, parce qu'il ne nous restera plus qu'à redescendre. Oh ! rage oh ! désespoir ...

 

 
 
 
 

Très dur pour moi de joindre ce jour-là le sommet du Gd Paradis, 4061 m, avec une intoxication alimentaire vraissemblablement attrapée au refuge ! Et il a fallu me faire violence pour me "lifter" là-haut malgré une forme actuelle que je me crois bonne. Quand ce ne sont pas les jambes, c'est la tête et quand ce n'est pas la tête ce sont les jambes qui commandent ai-je entendu ce jour-là, parole de gruyérienne ! J'ai pris note avant un coup d'accelérateur juste sous le sommet afin d'éviter l'embouchonnement chronique le long des cinquante derniers mètres d'ascension. Fierté de fribourgeois ...

 

    
  

Des super sportifs Thierry et Jean Philippe dont je fais la connaissance au parking du restauroute ! On sent dans leurs yeux toute la niac et la détermination du sportif d'élite. Et ils démontreront rapidement cette première impression, dès notre arrivée à Saas grund pour ce qui avait été définit dans notre programme élaboré par téléphone comme une "mise en bouche et acclimatation", au Weissmies avalé en un peu plus de 3 heures aller et retour, puis le lendemain après une nuit passée à la Weissmieshütte, le long de la traversée entre le Fletschhorn et le Laggihorn. Polyvalence et détermination, oui, ils iront loin et surtout haut ces deux-là, parole de ... moins jeune !

 
 
 
 

Le calcaire des Calanques est unique au monde, parole de marseillais ! Mais certains grimpeurs comme Barney et Jacky, des amis de très longue date rejoint par Krista Vaucher sont capable d'un esprit d'ouverture au point de venir tâter du nôtre, celui des Gastlosen ! A refaire absolument !

 
 

 

 

 Un véritable exploit, c'est ce que nous avons réalisé entre la cabane Bertol et celle de Schönbiehl ... Par chance nous sommes partis très tôt dans une petite lucarne météo juste maussade et le déluge a commencé après le difficile glacier du Stokji lui-même complètement imbibé de la pluie qui était déjà tombée la nuit précédente.Quel courage elles ont eu Suzanne, Claire et Laurence, ces deux dernières vivant leur première vraie expérience en hte altitude ! On a tout eu : le grésille, la pluie sous forme de trombes d'eau, la grêle, la foudre, les éboulements, les glissements de terrain ... Et c'est très soulagés que nous avons atteint le refuge complètement trempés. La descente le lendemain n'a pas été du gâteau non plus, pont arraché et la pluie pour toute la journée. Et ce n'est que pour notre quatrième jour pour l'ascension du Breithorn que les précipitations ont  cessé pour être remplacées par ... le brouillard ! Oh oui, l'été est chaud !

 
 
  
 
 
 
 
 

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