Il a fallu bien viser pour se ramasser 20 mm de flotte en un jour, ce qui correspond à 15 cm de neige fraîche durant le mois de juillet de cet été 2013 ! Et bien Gérald et moi on a réussit, ça s'est passé entre le 30 et le 31 juillet. Le premier jour il n'a plu qu'une fois pour le Fletschhorn et le lendemain au Laggihorn on avait des conditions quasi hivernale .... Mais qu'importe, ce fût une belle rencontre, et un partage des plus stimulants !

 

 

 

La région de Moiry offre des pssibilités modestes mais bien adaptée à des courses de hte montagne de niveau classique comme la Pte de Mourty, le Pigne de la Lé, la Pte des Rosses ou, plus prestigieux, le Grand Cornier. Les rochassiers eux s'intéresseront aux couronnes de Bréona, jolie course d'arête rocheuse. De plus, comme les courses sont en principe rapidement réalisées, si on ne veux pas boire des bières à 10h ou 11h déjà, on pourra rajouter un autre but dans la foulée. Et dans tous les cas, de chacun des sommets, la vue est splendide sur les géants des Alpes, futurs projets plus ambitieux.

C'est un peu tout ça que nous avons fait par un temps magnifique et de très bonnes conditions, glaciers impeccables, bien recouverts. Du barrage, on préférera accéder aux montagnes par le chemin rive gauche du glacier, plus sauvage, afin d'éviter la marée humaine se rendant qui en famille, qui en tenue de jogging à la  cabane Moiry, si proche, atteignable en à peine une heure et demi. Cette proximité  nous fera préférer le camping à la "chaleureuse" ambiance de cabane ....

  

 

 

Mont Blanc, 4810.4 mètres : un projet de longue date, agendé de longue date. Première difficulté, réserver une place dans le nouveau refuge du Goûter ... Pas le choix, ce sera le 22 juillet ! Deuxième difficulté, entraînementet acclimatation ! Alors là, c'est plus compliqué, pour Denis et Thibault, 17 ans à peine, qui viennent de Belgique et qui passent leurs vacances de juillet à Biaritz d'où ils prendront l'avion pour rejoindre Chamonix, on peut dire que leur acclimatation sur les dunes d'Arcachon n'est pas des plus excellente ... Qu'importe, une brève simulation en vallée Blanche devrait faire l'affaire. Troisième difficulté, la météo et les conditions. Alors là nos amis ont fait tout juste, les dates sont dans le meilleur créneau de l'été, les conditions sont parfaites !

Montée au Goûter, dans la souffrance, en plus le "couloir" est très dangereux cette année, (une chute d'une touriste une heure avant nous à la montée, une autre 30 minutes après nous à la descente ...). Le jour de l'ascension tout se passera bien, le sommet est atteint. La desente ne sera pas une formalité, loin de là, mais quoi de plus beau qu'un père et son fils sur le toit des Alpes, là où tous les sommets de l'horizon sont plus bas ...

      

 

 

Il s'agit d'une des plus belles courses du massif du Mt Blanc, bien connue pour son esthétique le long de ses cinq dômes, leur traversée est un véritable enchantement. Bon il a fallu que nous fassions la course juste pendant un jour bien orageux, par le brouillard et la neige. Dommage ! Pour refaire mieux la prochaine fois, il faudra remonter au refuge des Conscrits en 5 à 6 heures, puis parcourir le long glacier de Tré la Tête jusqu'au col des Miages. Il n'y aura sans doute pas de problèmes, j'ai déjà enregistré les waypoints sur mon gps ! Et aussi le long de la descente du glacier sous la pluie, presque impossible, en tout cas dangereux, qui a imposé la création d'un nouveau chemin que nous avons snobé pour le retour ...

  

 

 

 

Une joyeuse équipe pour entamer cette semaine entre la cabane Topali et celle d'Arpitetta, du beau temps annoncé en ce début juillet. La montée à Topali avec ces 1'600 m de dénivellé à montré notre bonne forme.

  

 

 

Une inquiétude tout de même, les gardiennes nous informent que, étant donné l'exceptionnelle quantité de neige accumulée ette année, le fameux col du Schöllijoch est infranchissable dans le sens Toplai-Turtman. Seuls un guide et ses 3 clients ont traversé dans l'autre sens moyennant un rappel surplombant de 25 mètres qui leur a permis de franchir la corniche démesurée. Et c'est grâce à l'optimisme ambiant qu'au matin du deuxième jour nous avons pu passer sur l'autre versant moyennant l'escalade d'un autre col situé .... plus au sud ! 

Nini, Jicé, Martine et Eric, manque Susanne.

 

 Joie d'atteindre la cabane de Turtman en début d'après midi, tristesse d'apprendre quasi en même temps le décès de mon père qui m'a tout appris de la montagne. Joie de constater la solidarité extraordinaire de notre corporation des guides dont l'un, Jo Morelli, a pu me remplacer au pied levé, tristesse de rejoindre la plaine afin de pouvoir rendre les derniers hommages à un homme remarquable.