Une expérience inoubliable, fondamentale ! Le ski de poudreuse au Japon  n'est pas un mythe, et j'ai pu le constater d'entrés lors de mon arrivée à Hakuba le premier jour : 60 cm de fraîche tombée d'un coup d'un seul ! Le ski se pratique à la limite de la forêt, et la plupart du temps les remontées mécaniques vous propulsent déjà à plus de 2000 m. Restera l'heure (une ou deux ou trois ...) de peau de phoque pour rejoindre telle ou telle vallée dans un espace  (souvent) vierge de trace dans des pentes la plupart du temps  raides à très raides, et, miracle dans une neige légèrement humide quoique très volatile, étonnament stable du point de vue avalanche. Les amateurs de freeride forment la majorité de la clientèle, mais les randonneurs "classiques" y ont leur place tant sont innombrables les possibilités, la difficulté étant la planification des courses : très peu de gens parlent une autre langue que le japonais et les cartes sont quasi  inexistante. Ces inconvénients sont largement compensés par une gentillesse hors norme et les japonais feront tout pour vous aider. Le dépaysment est total que ce soit sur le plan de la nourriture, du logement et des traditions dont l'une est la véritable cerise sur le gateau après une journée de ski, la pratique quotidienne des onsen, à savoir des bains chauds naturels qui pullulent dans toute la région. Pour moi, cette première expérience avec mes collègues dont l'un d'origine  finlandaise est  un spécialiste du Japon, je suis revenu enthousiasmé et j'ai vraiment envie de partager cette découverte. Rendez-vous en janvier de l'année prochaine !

   

 

 

 

 

 

SANTE ET CONSERVATION !

JE VOUS SOUHAITE LE MEILLEUR POUR LA PROCHAINE ANNEE !                                                                                                                                                                                                                    ps : c'est mon ami Jean-Denis Perrochet, vigneron à Auvernier qui est sur la photo lorsque nous avons fêté le 10ème anniversaire de notre école d'alpinisme CRoc'montagne ... Et j'espère que les cours que nous donnons sont aussi passionnants que celui d'oeunologie que nous avons reçu !

C'est le mot du chef, Bertrand, bien conscient que pour ses moniteurs de ski dont la clientèle est friande de hors piste, un cours de sensibilisation avalanche est primordial. L'axe principal du we avait été défini avec un volet de "prévention" et d'un deuxième de "réaction". Bien motivé(e)s  les participant(e)s ! On a creusé, fouillé, observé ... par un vent glacial à la mi décembre au col du Simplon, pratiquement le seul endroit de Suisse où un cours avalanche avait un intérêt avec ce début d'hiver si peu enneigé. Merci à tous et bonne saison avec vos clients !

 

 

Un mois au soleil, un mois à gratouiller le caillou, le beau gneiss du Tessin d'abord et le calcaire velouté des Calanques et des Alpilles ensuite ! En somme le bonheur du guide est assez simple : nature, partage et amitié. Et j'ai crû comprendre que c'est aussi cela que recherchent les clients ! Nous sommes donc faits pour nous entendre ... A cela s'est rajouté le bel évènement de la fête organisée autour des 50 ans d'escalade de mon ami Barney deMarseille, rencontre magnifique avec la crème des grimpeurs locaux et une petite délégation suisse. Dans le prolongement de cette fête, mon dépucellage (eh oui tout arrive et j'ai longtemps résisté ...). J'ai en effet été attiré par la grande bleue qui m'a pris dans ses filets. Moi qui comme Renaud trouve "la mer dégueulasse, les poissons b ... dedans", je me suis retrouvé sur un bateau entre un phoque et une grande voile, loin, si loin des côtes que même la terre je la voyais plus ! Histoire presque marseilleise, c'est vrai que j'en rajoute un peu. Mais j'ai tellement adoré l'expérience que j'ai envie de la  partager l'automne prochain et j'ai ainsi déjà mis à mon programme 2015 grimpe et escalade dans les Calanques. Partants ? Attention 5 personnes maxi. Une semaine donc de grimpe avec les petits jeunes de l'oj de Châtel St Denis, toujours accompagnés des indispensables Tutu et Krista Vaucher. Semaine parfaite, avec 2 jours de mistral hyper violent mais comme je connais bien la région, on a grimpé à l'abri et on a même pas été décoiffé. Une autre semaine avec Gilles, Daniel, Myriam et l'étonnant Daniel 2 qui avec ses 68 ans sauf erreur (j'y crois pas !) a épaté la galerie en reprenant la grimpe après ... 25 ans d'arrêt ! Des bons restes, je vous l'assure ! Baptême des Calanques pour eux tous, le niveau d'escalade montait chaque jour d'un degré ! Quelques images en pagaille pour illustrer ce joli mois de mai ... euh d'octobre.

   

 

 

 

 

 

Cela fait plus que 35 ans que nous marchons ensemble, Denis et moi. Au début, avec Catherine, son épouse et plus tard avec leurs enfants. Je suis même devenu parrain de Thibault, le plus jeune d'entre-eux qui a fêté ses 18 ans. Nous avons d'ailleurs fait ensemble le Mt Blanc l'année dernière et je suis très fier de lui. Comme quoi la passion des parents peut se transmettre ... La particularité de cette famille est qu'ils viennent de Belgique et que là-bas, ce n'est pas facile de s'entrainer à l'altitude. Il m'est déjà arrivé d'aller chercher Denis à l'aéroport de Genève à la sortie de son bureau et zoummmm de partir en altitude ! Quelle tenacité ! Aujourd'hui la pasion est toujours là, mais Denis se donne les moyens de réaliser ses rêves et vient s'acclimater à Chamonix par exemple et lorsqu'il est prêt, on y va ! Comme en cette fin de saison dans la région de Moiry désertée. Plus de gardiens en refuge, plus personne en montagne, seuls au monde ...  Quel plaisir ! La météo est magnifique, les conditions des glaciers excellentes et c'est un peu comme si on faisait l'école buissonière ou comme si on allait à la "maraude". De vrais gamins je vous dit !