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Peut être dix ans qu’il en rêvait, plombée ou creuse, il fallait aller voir sur place. Aujourd’hui, Roland a réalisé son rêve d’escalader la Dent Blanche.
Mais il a fallu se donner. A fond.
Les 5 à 10 cm de neige tombée durant la nuit précédente a rendu l’ascension très délicate.
Et nous avons dû laisser les crampons durant toute la montée et la descente.
On ne peut pas parler de la vue du sommet, brouillard et neige nous l’ont cachée.
Mais le soleil des yeux et du cœur existe bel et bien.
Onzième 4000 pour Roland : il y a quinze ans, après son terrible accident de scooter, son médecin lui avait dit :
" si un jour vous remarchez, vous pourrez être content"
Le traditionnel camp AJ (alpinisme juvénile) organisé par la section Moléson du club alpin a eu lieu dans la région de Finhaut cette année. Pour moi c'est un plaisir d'y participer.
De belles possibilités d'escalade dans la région du barrage d'Emosson et du Châtelard, mais aussi des ascensions alpines comme la Pte de Fenestral en font un lieu très intéressant pour former des jeunes.
Là-bas, même les chats grimpent, voyez la photo :
Le camp est managé par une équipe de moniteurs "canons".
Et que dire des cuisinières ....
Pour compléter votre semaine-découverte, comme Susanne, vous pouvez aller fêter votre anniversaire à la Jungfrau … Et admirer le sommet depuis la terrasse d’un bon restaurant d’Interlaken. Le bonheur c’est finalement peu de chose.
Trois semaines avant de partir, deux marchaient avec des béquilles, et deux jours avant le départ, Yann était opéré d’urgence d’une péritonite ….
Catherine, la maman restera à son chevet pendant que le reste de la famille, les stroumpfettes Kim et Billie (rétablies !), Flore et ToM, le papa s’envolaient au Ladakh. Dur dilemme pour la famille Martinson….
Du côté de la famille Rime, miracle, ils sont tous présents ! A savoir, les daltons Valentin, Baptiste et Julien et leurs parents Isabelle et Alain.
Le projet de réaliser en trois semaines l’ascension de 4 sommets de plus de 6000 mètres était très ambitieux, finalement ce sont trois montagnes dont nous réaliserons les ascensions.
Belle performance quand on sait que l’âge des enfants se situait entre dix et dix-sept ans, et même si les plus jeunes n’étaient pas concernés par les projets techniques, il n’empêche que le trekking reliant les différentes montagnes passaient par plusieurs cols de 5000 mètres. Joli exploit !
Les encouragements mutuels, la très bonne préparation, la bonne qualité des relations parents-enfants ont fait de ce voyage une expérience unique, riche, tant sur le plan émotionnel que sur le plan de l’apprentissage : nourriture différente, tolérance, entraide.
Trois semaines sans téléphone mobiles et sans ordinateurs ? Vous rigolez ? Demandez aux jeunes, au Ladakh c’est facile, y a pas de réseau ! Par contre le Uno a chauffé.
Cela ne nous a pas empêché de rejoindre Tracuit et les 4000 mètres de son Bishorn.
Premiers partis du refuge, premiers en haut, premier 4000 pour Thibault arrivé fièrement en haut, devant tout le monde.