Il a été a été plusieurs fois au programme, mais ça n’a jamais pu se faire. Le créneau météo de cette mi -août l’a permis, et les 4505 mètres du Weisshorn ont été foulés par les nouvelles chaussures de Lolo … et lui dedans bien sûr !
Une belle course, probablement la plus belle du Valais, longue, sauvage, exigeante. Nous qui avons atteint le sommet le 17 août avons réalisé que la première ascension avait été réalisée il y a …. 150 ans le 19 août 1861 par les guides Johann Joseph Bennen et Ulrich Wenger engagés par John Tyndall. Nous ne pouvons que nous incliner devant pareil exploit, c’est tout simplement époustouflant.
Pour nous, les conditions ont été idéales, pas de vent, pas de glace, que du plaisir … et (un peu !) de fatigue !
Et aussi une bonne préparation pour notre projet à l'Amadablam au Népal de cet automne.
Curieux cet été, il faut bien viser pour attraper le créneau de beau temps, et c’est dommage parce qu’en fait les conditions sont bonnes : les glaciers sont bien recouverts, des faces bien enneigées, mais le temps reste instable avec du vent et des précipitations.
D’où l’idée de refaire les classiques des préalpes, de se limiter à 3000 mètres et quelques.
Les alpes vaudoises recèlent de petits trésors souvent rééquipés par Louis Piguet comme l’arête Vierge ou l’arête de Saille au Gd Muveran.
Près de Zermatt aussi, après un Ulrichshorn ventillé, de jolies voies rocheuses au Riffelhorn, tout comme du côté de Saas Grund au Jägihorn.
Il y a toujours du possible en montagne, toujours du plaisir à aller y chercher, et souvent des anniversaires à fêter !
Et le vent, et la pluie, et le la grêle, et le … soleil ! Pour un anni, elle a été servie Emma (cf ses œuvres photographiques) :
Surprise que les amis lui ont fait, un bon à faire valoir là-haut, très haut. En bénéficier seule ? Non, ce n’est pas le genre de la maison ! Bienvenue aux donateurs-trices, une belle équipe de joyeux lurons, qui ensemble sont venus vérifier la plongée en altitude de la jubilaire.
Les joyeux (ses) luron(ne)s sont Annick, son futur-très-proche-et-définitif Stéphane et le fameux Jean Comment.
Le bivouac des Dorées nous attendait, toujours aussi bien placé et de plus en plus accueillant. Une jolie fondue aussi, ne manquait à notre arrivée que le temps maussade pour la manger, qui n’a eu que … cinq heures de retard.
Nous, on cherche toujours la lucarne de beau prévue jusqu’à 11 heures qui nous aurait permis au moins de faire le Portalet. Quels menteurs ces météorologues …
Mais malgré ça, oui, des sommets ont été atteints, et pas que la Pte d'Orny !