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C’est à nouveau un bonheur parfait cette année que de traverser les longs plateaux du sud marocain pour petit à petit, de vallée en vallée rejoindre Amsouzart. On ne rencontre personne en avril, si ce n’est parfois un berger qui prépare l’Aziz, entendre l’alpage, où il sera autorisé à monter avec son troupeau dès la mi-juin.
Les berbères, les armaillis marocains, nos amis si précieux.
Mais gare à lui s’il lui arrivait de tenter d’y venir plus tôt ! Il ne se remettrait pas de la sanction pécuniaire qui lui pend au bout du nez !
L’équipe franco-hispano-suisse, du sud au nord, pour le meilleur !
A paysage parfait, équipe parfaite.
Pas forcément homogène, mais tous en voulait, chacun a été au bout de lui-même. Parce que les étapes étaient parfois longues et que les sommets près desquels nous passions étaient tentants, les journées ont pu être plus « copieuses » que ce qui avait été prévu. Non prévu lui, le jour de pluie. Ce ne sont pas les berbères qui s’en sont plaints, il n’y avait pas eu de précipitation depuis le début mars …. Mais la dernière étape qui nous amenait sur Sidi Chamarouch est devenue tout à coup bien engagée et pour nous et -surtout- pour les mules dont on peu imaginer les lacunes en matière de technique de ski !
Camps et vie sous tente, chaque jour, nous devenons nomade
A signaler aussi un retour particulier de Marrakech en Helvetie, trois jours à la place de 3 heures. Une histoire de nuage …