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Ce n'était pas la meilleure cuvée possible : comme en europe et la plupart des pays du monde (hormis le Canada), le Japon était en déficit de neige cet hiver. Entendons-nous : à la mi janvier de chacune de ces dernières années, on pouvait compter statiquement dans la région de Nagano sur huit mètres de neige. Cette année, deux mètres seulement. Conséquence de tout ça, le ski en forêt s'est avéré compliqué parce que les petits arbustes caractèristiques de cette région n'étaient que partiellement recouverts. Il a fallu donc s'adapter au jour le jour et chercher le meilleur créneau possible pour trouver LE spot. Souvent au-dessus du rideau de forêt, avec la problèmatique avalanche que l'on peut supposer dans des régions certes bien arrosées, mais aussi bien ventilées. Prudence donc ! Nous avons jeter notre dévolu dans la région de Hakuba et celle de Nozawa. Un groupe de dix personnes super, vraiment super ! Quatre jeunes zozets, plein de venin et d'humour et six vaudois de la côte bien sur leurs lattes. Des bons rires pour cette expérience japonaise et de multiples découvertes d'un pays tellement étrange. Finesse des codes, rigidité légendaire mais sourires et gentillesses en prime, gastronomie extraordinaire, et beauté des lieux de vie, riokan à l'architecture tellement épurée. Un voyage au Japon, c'est aussi une belle remise en question de notre façon de vivre. Deux événements à mentionner, l'anniversaire d'Isabelle, joyeusement fêté jusqu'à tard dans la nuit au karaoké local et l'épaule cassée d'Adrian lors d'une chute à ski avant notre arrivée. Pas de bol !