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… accompagnés de don Ricardo y Bernardo y dona Eliane, la marquesina !
Tous au Ladakh, bien préparés, bien équipés, bien motivés. Deux jours d’acclimatation afin d’acheter « l’air du bureau » ( que c’est haut ! ), puis, après un peu d’études religieuses dans quelques monastères le long de l’Indus (on ne sait jamais, peut être que cela pourra servir un jour … ), nous démarrons notre trek à Cham Sumdo.
En une grosse semaine de beau temps, nous voilà au pied d’un Stok Kangry bien couvert de nuages, tellement qu’il va pleuvoir ( oh non ! ) toute l’après-midi précédent notre ascension et juste la nuit où il ne fallait pas, celle où on s’est levé à 23 heures pour le départ. Ascension ? Natation oui ! La neige est profonde et il a plu jusqu’à 5600 mètres au moins. Le glacier était une véritable piscine dans laquelle on s’enfonçait de 30 à 40 cm au moins.
Quelle « rota », et quel courage pour atteindre le sommet du désormais baptisé Kili Kangry (altitude du Kilimandjaro), notre sommet le long de l’arête nord. Les drapeaux de prières flottent là-haut, témoins de notre passage et de notre sagesse.
Ce fût un beau voyage, comme je les aime : bonne cohésion du groupe, bon esprit, bonne humeur. Il faut dire que ces messieurs-dames s’étaient rencontrés à plusieurs reprises pour se préparer ensemble. En Valais, et dans le canton de Fribourg. Quoi de mieux pour souder une équipe ?