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Parce que le Kilimandjaro est une montagne élevée (5895 m), froide, exigeante malgré sa difficulté technique dérisoire.
Lors de son ascension, le doute et la souffrance peuvent s’insinuer. Et l’on sent l’ambivalence du corps qui dit oui, qui résiste. Et l’on sent la tête qui dit oui mais .., qui dit je veux.
On donne tout ce qu’on a pour le gravir, tout son « jus », toute son énergie.
Jusqu’à la libération qu’apportent d’abord le soleil qui apparaît le matin (mais si lentement ..), et enfin le cratère sommital que l’on va suivre encore une heure jusqu’au signal où il est inscrit jaune sur vert (couleur de la Tanzanie) : « Congratulations you are now at Uhru Peak Tanzania 5895 m AMSL ».
Alors là, tout vous submerge comme une vague, plus rien n’existe que vos pensées qui vous appartiennent et que vous lancer dans l’espace infini, par delà la terre et le ciel, à ceux que vous aimez, à celles qui vous aiment.