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J’ai toujours été convaincu que l’escalade est un jeu, mais aussi une activité très intéressante du point de vue enrichissement personnel et corporel et j’ai beaucoup travaillé avec « l’outil » escalade pour des groupes de jeunes de diverses institutions, voire de handicapés, sourds ou aveugles.
J’ai également animé dans le cadre des écoles sociales de Fribourg et Lausanne plusieurs stages d’escalade destinés aux éducateurs-trices dans l’idée d’introduire cette activité dans leur futur lieu de travail.
Et c’est tout naturellement que, pour ma formation personnelle, je me suis inscrit à un cours d’escalade thérapie, un des premiers du genre en Suisse, organisé par le Dr Dominique Monnin, physiothérapeute-chef à l’hôpital universitaire de Genève.
En plus d’avoir pu établir des contacts très intéressants avec les participant(e)s et les intervenants, et d’avoir pu affiner ma perception de l’utilisation de « l’outil » escalade auprès de patients, je suis ressorti de ce stage avec la conviction que nous devons faire connaître cette possibilité auprès des organismes accueillant des populations avec handicapés.
C’est un vrai bonheur que de voir une personne souffrant de troubles neurologiques s’accrocher, progresser sur un mur, et d’y croire.