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On peut, comme Isabelle ou Joël en rêver longtemps. Trois ans pour la première, dix ans pour le deuxième.
Et quand on réalise un rêve comme l’ascension du Cervin, c’est comme un bonheur qui vous submerge par vagues successives, longtemps et encore et encore.
Et je suis heureux d’avoir été celui par qui cela a été possible.
Aussi bien Isabelle que, deux semaines plus tard Joël, étaient prêts physiquement et techniquement à cette ascension. C’est très important. C’est ainsi qu’on éprouvera du plaisir, parce que c’est long le Cervin. A la montée comme à la descente. C’est exigeant nerveusement et il faut rester concentré d’un bout à l’autre durant les 6 ou 8 heures nécessaires à l’aller-retour.
Et moi à chacune de mes ascensions, je reste pantois devant la ténacité et le courage des premiers ascensionnistes qui, en 1865, en ont réalisé la première.